Arnaud est un artiste autodidacte dont la passion pour la peinture s’est développée dès son plus jeune âge. Ce n’est qu’après avoir déménagé de Paris à New York à l’âge de 25 ans qu’il a commencé à explorer sérieusement la couleur, la ligne, la figure et l’abstraction.
Après avoir étudié avec Jan Wunderman à l’Art Students League, sa première exposition collective a lieu au P.S. 122 en 1997.
En décembre 1998, Arnaud a développé ce qui allait devenir son style personnel d’abstraction – des variations de champs de couleurs utilisant des huiles et un couteau à palette.
Arnaud a eu plusieurs expositions personnelles à New York, Paris et à travers le Japon, et son travail a fait partie de nombreuses expositions collectives.
Ses peintures font partie de nombreuses collections privées importantes aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Allemagne, au Japon, à Hong Kong, au Royaume-Uni, à Fidji, en Turquie, au Liban, au Brésil et au Mexique.
Déclaration de l’artiste
Apprendre une langue, l’alphabet, le vocabulaire, les expressions, la composition, la couleur d’une langue, sa texture, ses idiosyncrasies, ses nuances, est assez similaire à l’apprentissage du langage de la peinture. C’est le défi d’atteindre la fluidité et de parvenir à la communication et à la communion.
La composition d’une toile n’est pas sans rappeler la manière dont on compose sa vie ; un voyage le long de chemins, une décision à chaque carrefour, et l’expérience de rencontres de hasard qui orchestrent le cours de sa vie.
Le choix de la couleur, son application et sa juxtaposition, permettent une ouverture, une lumière qui vient des profondeurs de l’inconscient.
J’aime profondément la peinture. La vraie peinture de Rembrandt, Turner, Van Gogh, Monet. Le langage universel suprême, le vrai message émotionnel, défiant le temps et l’espace. Et aussi, la peinture contemporaine dans laquelle nous pouvons nous reconnaître grâce à Soulages, de Kooning, Pollock, Rothko, Giacometti, Frankenthaler et Kline.
J’aime chevaucher cette ligne invisible, si dangereuse, où le peintre trouve cet instant fugace d’équilibre pour travailler sa toile.
C’est un combat constant entre la toile et l’artiste. Une ligne mal placée, une couleur inadéquate, et la toile est perdue. Si, par hasard, l’artiste prend l’avantage, le résultat devient catastrophique. Mais lorsque la communication est totale, lorsque l’union est complète, le tableau se charge d’émotion. Le plaisir et le bonheur, si éphémères.
