Jean Lurçat
(1892-1966)
Depuis de nombreuses années, Didier Marien, directeur de la galerie Boccara, collectionne les œuvres de Jean Lurçat. Sa passion pour cet artiste a commencé lorsqu’il a eu l’opportunité de rencontrer Simone Andrée Marie-Louise Lurçat, la femme de l’artiste, qui lui a fait découvrir les créations uniques de son mari. Immédiatement frappé par l’originalité et l’audace qui caractérisent le travail de Jean Lurçat, Didier Marien a décidé de consacrer une grande partie de sa collection à cet artiste exceptionnel.
La Galerie Boccara offre aujourd’hui un panorama complet des œuvres de Jean Lurçat, un artiste dont le talent indiscutable et les œuvres novatrices ont récemment commencé à être pleinement reconnus. Lurçat est devenu une figure incontournable dans l’histoire de la tapisserie, et chaque pièce de sa collection reflète le soin méticuleux et l’attention portée aux moindres détails. La passion de Didier Marien pour Jean Lurçat se reflète dans la sélection méticuleuse des tapisseries, mettant en valeur la vision artistique unique de l’artiste et son profond engagement envers l’expression artistique.
La Galerie Boccara est honorée de présenter cette collection unique et de contribuer à la reconnaissance de l’œuvre de Jean Lurçat en tant qu’artiste de renom. En offrant une perspective complète de son talent exceptionnel, la galerie célèbre l’apport inestimable de Lurçat à l’art de la tapisserie et à l’histoire de l’art en général
Artiste peintre français, Jean Lurçat est connu dans le monde entier pour ses créations flamboyantes et monumentales. Son oeuvre la plus célèbre, Le Chant du monde (1957), s’inspire de la tapisserie L’Apocalypse tissée au XVe siècle. Avant de se pencher sur ses premiers canevas, l’artiste vosgien étudie la peinture. Influencé par Matisse, Cézanne, ou encore Renoir, il devient en 1914 apprenti auprès du peintre fresquiste Jean-Paul Lafitte. Il s’essaie alors à la lithographie et, dès 1920, expose deux tapisseries au Salon des Indépendants à Paris.
Jean Lurçat voit alors sa popularité monter en flèche : il crée les décors et les costumes de plusieurs spectacles, comme ‘Celui qui reçoit des gifles’ (1921) de la compagnie Pitoëff ou ‘Jardin public’ (1933) de George Balanchine, et expose ses oeuvres à travers l’Europe. En 1928, il embarque pour les Etats-Unis et participe cinq ans plus tard à l’exposition new-yorkaise ‘Sélections’ en compagnie de Matisse, Picasso et Braque. En France, plus de vingt établissements portent le nom de cet artiste qui a redonné ses lettres de noblesse à la tapisserie.